Lorsque vous négociez, vous mettez de côté des fonds suffisants pour couvrir votre investissement et les pertes éventuelles que vous subissez – votre marge requise et utilisée. À partir de ce moment, vous ne devez plus regarder votre solde mais vos capitaux propres, c’est-à-dire la valeur de votre compte. Votre solde est ce que vous avez lorsque toutes vos positions sont fermées, après avoir ajouté les bénéfices sur les positions fermées et déduit les pertes et les swaps au jour le jour.

Vos capitaux propres sont les mêmes, mais les postes sont toujours ouverts. Et parce que ces postes sont ouverts, et parce qu’ils évoluent en permanence, votre capital en fait de même. C’est le résultat final que vous devriez regarder.

Examinons cela d’un peu plus près : voici votre argent. Votre solde au moment où vous avez investi, disons, 1000 $ sur votre compte. Voici l’argent de votre courtier. Il a un peu plus que vous parce qu’il a accès à d’énormes fournisseurs de liquidités. Il s’agit des grandes banques et des institutions financières qui soutiennent le secteur de l’investissement.

Vous lisez maintenant dans les journaux que le Koweït a fermé ses gisements de pétrole et qu’en raison d’une baisse de l’offre, les prix vont augmenter.

Par conséquent, vous avez ouvert une position CALL de 200 $ sur le pétrole à 57 $. C’était le prix d’appel d’offres. Vous bénéficiez d’un effet de levier de 10 pour 1, ce qui se traduit par une marge requise de 10 %. Voici ce qui s’est passé. Le courtier a ouvert cette position de 200 $ au prix demandé par le courtier de 57,440.

Au moment où vous ouvrez cette position, votre solde est divisé en marge libre et en marge utilisée et requise. 20 $, soit 10 % de la position, sont mis de côté dans la marge requise, ce qui vous laisse 980 $ libres. Maintenant, si vous fermez immédiatement cette position, vous la fermerez au prix de l’offre – 57,430, ce qui est inférieur. Vous vous souvenez ? Votre courtier vous facture le spread. Vous ouvrez donc la position avec une perte de 1 cent sur le baril. Votre position était de 200 dollars, soit environ 3½ barils, ce qui signifie que vous avez perdu 3½ cents.

Il s’agit de votre marge utilisée – ce que vous mettez de côté pour couvrir les pertes et qui est AUSSI déduit de votre marge libre.

Remarque ! Votre solde est toujours de 1000 $. Mais ce n’est plus d’actualité.

Maintenant, le pétrole se détache et continue jusqu’à 58,735 $. Cela représente un profit de 1,305 $ sur le baril, et vous avez 3½, c’est-à-dire un peu plus de 4½ $ de profit. Ce montant est soustrait de votre marge utilisée ou, si vous préférez, ajouté à vos fonds propres, dont vous pouvez constater qu’ils sont désormais supérieurs à votre solde. Vous valez plus que ce que vous étiez il y a un instant. Mais cela ne se produira pas tant que vous n’aurez pas fermé ce poste. Ensuite, la marge requise est restituée et vos fonds propres deviennent votre solde.

Il y a encore une chose que nous devons mentionner avant de partir, et c’est l’équité. C’est ce que nous devons calculer avant de retirer des fonds, et c’est ce que vous devriez faire régulièrement avec vos bénéfices. Mais il n’est pas nécessaire de clôturer toutes vos positions ouvertes simplement parce que vous réalisez des bénéfices. La formule est très simple. Vous obtenez votre solde et vous en soustrayez la marge requise pour maintenir toutes les positions ouvertes. Soustrayez les pertes sur toutes les positions PERDANTES, ajoutez vos bénéfices sur les positions ouvertes PROFITABLES, soustrayez les swaps – c’est-à-dire les frais de maintien des positions ouvertes pendant la nuit – et soustrayez une marge de sécurité supplémentaire de 25 %. 707 $ : c’est le montant maximum que vous pouvez retirer en toute sécurité, mais il ne vous laisse pas de côté pour ouvrir de NOUVELLES positions.